Odile & Jacques (ou Jacques & Odile)

A travers ce projet, Loïc Guénin souhaite explorer l’univers du théâtre musical. Pour ce faire, il réunit un quartet d’artistes pour lequel il compose une partition sonore pour voix, sens, et instruments.

Odile et Jacques sont côte à côte. Ils (se) parlent mais ne s’entendent plus. Les mots se mêlent à leur musique intérieure, celle de l’inconscient, des non-dits, des ras-le-bol et des excentricités refoulées.

Le langage devient alors musique et inversement. Chaque comédien(ne) possède un double qui le suit comme une ombre, insrumental, sonore.

Au plateau, c’est bien un quartet que l’on écoute et regarde évoluer. Mais le couple est mis à nu au travers d’un texte-partition d’une rare intensité où chacun des mots et des sons viennent résonner contre le mur qui les sépare dorénavant de tout rapprochement physique ou mental.

ÉQUIPE :

Anne-Gaëlle Jourdain : comédienne

Grégoire Tachnakian : comédien

Marine Rodallec : violoncelle

Loïc Guénin : composition, objets sonores, électroacoustique

Eric Brochard : création sonore et traitement temps réel

Vincent Beaume : création et régie lumière

Thierry Llorens : régie générale et technique

CONTACTS

Anne-Flavie GERMAIN / production@pharealucioles.org / +33 (0)6 70 88 57 61

Le Cri d’Antigone

CRÉATION 2021

Il s’agit d’un procès. Ou alors plus simplement d’une question… C’est quelque chose qui s’ouvre, qui porte à réfléchir collectivement. Un débat lancé et mis sur la place publique. Avec ses rebonds, ses dérapages, ses éclairages aussi… C’est un opéra de route, un fable intemporelle posée là pour un instant.

C’est le procès que fait Antigone à ses créateurs, au monde, à la suprématie masculine, au féminisme aussi, à tout ce qui a fait d’elle ce qu’elle est à nos yeux de contemporains, sans jamais ni le vouloir ni le chercher. 

Figure emblématique d’une forme d’insoumission à la puissance et à la loi des hommes, elle revêt aujourd’hui une signification toute particulière. A travers les époques, ce sont pourtant principalement des hommes qui l’ont façonnée, écrite, peinte et mise en scène : Sophocle, Lytras, Norblin, Dupré, Hölderlin, Honneger, Orf, Cocteau, Anouilh, Brecht, Rzewski, Bauchau…

Antigone souhaitait-elle réellement revêtir ce masque de l’insoumise ? Sa posture de femme qui dit non et refuse l’ordre établi n’est-elle pas la vision des seuls hommes ? Une vision empreinte de condescendance, de désir, de refoulement ? Nous convoquons Antigone pour qu’elle parle, qu’elle dise sa colère, que son cri enfin éclate…

ÉQUIPE

Bertrand Cuiller : clavecin
Elise Chauvin : soprano
Alice Pierot : violon baroque
Eric Brochard : basse électrique
Fabrice Favriou : guitare électrique
Loïc Guénin : composition, direction artistique, percussions, objets sonores, électroacoustique.
Vincent Beaume : création et régie lumière
Yoann Coste : régie son
Thierry Llorens : régie générale et technique

UNE COPRODUCTION

LE ZEF, SCENE NATIONALE DE MARSEILLE

LE GMEM-CNCM DE MARSEILLE

LA CITÉ MUSICALE DE METZ

CONTACTS

Anne-Flavie GERMAIN / production@pharealucioles.org / +33 (0)6 70 88 57 61

RELEASES

NOORG, plexus, ©patazone_2018
Plexus, NOORG (extrait)

Le disque PLEXUS, de NOORG est distribué par l’Autre Distribution en France et à l’Etranger. Il peut également être commandé directement auprès du label Patazone, Cie Le Phare à Lucioles, en écrivant à Juliette Auteroche : admin@pharealucioles.org

WALDEN [marseille], planche n°4 de Loïc Guénin ©2015

Toutes les partitions de Loïc Guénin sont éditées par les studio AZA à Marseille et peuvent être commandées à l’auteur. Différents formats et nombres d’édition limitées selon les planches graphiques.

Pour toute commande et/ou renseignements, contacter Juliette Auteroche : admin@pharealucioles.org

SOLO

In/outsectes, de Loïc Guénin

Loïc Guénin est un musicien improvisateur. Son set solo comporte souvent un poste électroacoustique et quelques objets sonores qu’il apprécie de trouver sur place. Il aime jouer au plus près du public, dans une diffusion multiphonique qui entoure les auditeurs.

Il apprécie de rencontrer d’autres musiciens et artistes pour des aventures sonores improvisées.

Son approche est toujours sensible et prend en compte les espaces et les architectures dans lesquels il est amené à se produire.

LÀ-dehors

Pallas, LÀ-dehors : ErikM, Eric Brochard et Loïc Guénin

AVEC :

Eric Brochard : Spacialisation, reverb et traitement informatique ;

EriKm : Lutherie informatique, idiosyncrasie ;

Loïc Guénin : Percussions, objets acoustiques trouvés, voix.

Après une première rencontre sur la scène de la Cité Musicale de Metz, c’est au M![lieu], à Sault, que le désir d’une recherche sonore collective s’est concrétisé.

Très vite, une relation forte et sensible de chacun des musiciens au vivant
est apparue comme essentielle avec l’intention de participer modeste- ment à mettre en terre le sophisme Nature-Culture1.

Le monde sauvage apparait alors soudainement au travers d’une pratique musicale ‘libre’ construite à partir de sons et de matériaux collectés in-situ, de flux sonore issus du monde via

un streaming en temps réel et d’une spacialisation augmentée d’effets et de traitements acoustiques.

Le constat de la fin de l’anthropo- cène2, nous pousse à une nouvelle alliance politique au vivant. Mais l’attention portée au monde sauvage, à ses territoires invisibles et sonores,

ne transforme t’elle pas la musique électronique et amplifiée ? Ne sommes- nous pas à la frontière d’un bascule- ment irréversible vers un monde où les pratiques du siècle dernier devraient s’éteindre?

Là-dehors se veut radical dans le partage d’expériences récoltées et complice du sauvage.

L’instinct aiguisé de chacun des musi- ciens a une place prépondérante dans son rapport à la survie et à la vie d’une forme musical et sonore.

1: https://journals.openedition.org/jda/4512

2 : https://fr.wikipedia.org/wiki/ Anthropoc%C3%A8ne

3 : https://fr.wikipedia.org/wiki/ Th%C3%A9r%C3%A9mine
 


A WEB, A LIMB, A WIRE

Extrait, section 4, Ensemble L’Instant Donné, Cité Musicale de Metz
  • Pour électroacoustique, spacialisation temps réel, flûte, clarinettes, alto, violoncelle et percussions ;
  • Création mondiale le 15/01/2019, Cité Musicale de Metz, grande salle de l’Arsenal.

AVEC

ENSEMBLE L’INSTANT DONNE

Mayu Sato-Brémeaud / flûte

Mathieu Steffanus / clarinettes

Elsa Balas / alto

Nicolas Carpentier / violoncelle

Maxime Echardour / percussions

NOORG

Eric Brochard / pédales d’effets, reverb a ressort

Loïc Guénin / composition, claviers analogiques, objets sonores

Dans cette nouvelle pièce, je souhaite opérer une fusion entre l’électronique analogique et les instruments acoustiques en travaillant la matière par couches successives, épaisseurs, telle une coupe profonde au coeur du son.

Cette pièce vise à plonger l’auditeur dans un écoute immersive. Telle une toile (a web) tissée d’un seul et même fil (a wire), je cherche à créer une matière fine et solide à la fois, en suivant un principe de construction émanant de la nature sauvage, telle la surface d’une feuille (a limb), la canopée d’une forêt dense ou encore la couche supérieure d’un océan..

Petites touches sonores, effets de répétition minimalistes, matières superposées.. Chaque instrumentiste, ainsi que les deux électroniciens, travaillent au millimètre une partition qui mêle écriture graphique et écriture solfégique plus classique. Chacun est relié au collectif par le temps, maitre des lieux, permettant à une partition séparée de gérer la multidiffusion en temps réel.

https://classiquemaispashasbeen.fr/2019/02/08/metz-loic-guenin-ou-la-musique-contemporaine-qui-fait-du-bien/

CONTACTS

Anne-Flavie GERMAIN / production@pharealucioles.org / +33 (0)6 70 88 57 61

Des Mondes Construits

Des mondes construits, planche N°3, découper l’espace, Carl Andre. Piano : Pascale Berthelot. Centre Pompidou-Metz
  • Pour piano et quelques objets choisis ;
  • Commande du Centre Pompidou-Metz ;
  • Création le 22/11/19 par Pascale Berthelot (Piano).
Partition n°3 du cycle Des mondes construits de Loïc Guénin

DES MONDES CONSTRUITS

Commande du Centre Pompidou-Metz pour l’exposition éponyme réunissant une cinquantaine de sculptures majeures du XX et du XXIe siècle issues de la collection du MNAM, Pompidou-Paris.

A l’invitation du Centre Pompidou-Metz, Loïc Guénin s’est consacré l’écriture d’un cycle de pièces pour piano et quelques objets choisis interprété par la pianiste Pascale Berthelot lors de la création mondiale, le 22/11/2019, au centre Pompidou-Metz.

La pièce comporte 15 mouvements qui, chacun, se consacre à une oeuvre, un artiste, un process et s’applique à suivre le parcours de l’exposition.

La sculpture et le musique ont des relations intimes. Je ne cherche pas à décrire ou figurer en son un geste ou une matière, mais bien à révéler un monde sonore caché et enfoui en travaillant sur les formes, le trait ou encore la vibration. Chaque mouvement devient un petit monde des possibles qui se révèle grâce à la sculpture initiale, d’où il provient et d’où il s’échappe avec joie et malice. L.Guénin.

Partition n°6 du cycle Des mondes construits, de Loïc Guénin.

A BIRDCAGE PLAYED WITH TOASTING FORKS

Les ombres errantes de François Couperin, Arrangement de Loïc Guénin (électroacoustique) et Bertrand Cuiller (Clavecin)

A BIRDCAGE PLAYED WITH TOASTING FORKS

AVEC

Coproduction CCR Abbaye de Noirlac / Le Phare à Lucioles / Festival de Chaillol / Cité Musicale de Metz

Le chef d’orchestre Sir Thomas Beechman, personnage à l’activité foisonnante, aurait déclaré à propos du son du clavecin : (It) ‘ressembles that of a birdcage played with toasting-forks’. Ce que l’on peut traduire par ‘cela ressemble à une cage à oiseaux jouée avec des pinces à rôtir’…

Cette image, loin d’évoquer chez nous un son désagréable, sec, métallique et sans âme, a fait renaître l’imaginaire du piano préparé, les expériences sonores des années Fluxus, le spectre de John Cage, l’univers plastique de Rauschenberg, la danse de Cunningham et les vidéos de Nan Jun Paik.

Le clavecin, cette cage à oiseau, devient alors un extraordinaire laboratoire à objets sonores, un instrument nouveau pour lequel composer, traiter en temps réel, organiser, imaginer et construire. La musique baroque et ancienne à laquelle le clavecin fait majoritairement référence semble entrer en collision avec la musique de création, les musiques d’aujourd’hui, l’électroacoustique et le traitement sonore, la spécialisation, la modélisation… Cela est dû, sans aucun doute, à notre façon de cloisonner les styles, les époques, les enseignements, les apprentissages, l’écoute, le partage et donc la culture dans son ensemble.

A travers ce projet, nous cherchons non pas à réunir deux mondes, à les faire ‘travailler’ ensemble, mais bien à les fusionner pour la musique, le son, l’écoute et les imaginaires.

Mêlant des pièces écrites, des improvisations et des relectures contemporaines de pièces du répertoire orchestrées par le compositeur Loïc Guénin, le programme proposé permet d’entrer pleinement et sans concessions dans la musique de création, sous les doigts du claveciniste Bertrand Cuiller et des sons, des drones et des objets sonores de Loïc Guénin.

Les deux musiciens sont sur scène, presque face à face, immergés dans le son. Les pièces s’enchaînent et ouvrent peu à peu le champ de la création sonore. Les ustensiles, objets sonores, micros sont installés et déplacés en temps réel, in situ. A la fin du programme, c’est à une véritable installation plastique et sonore que nous avons à faire, pour le plus grand plaisir des yeux et des oreilles.

Contacts :

CONTACTS

Anne-Flavie GERMAIN / production@pharealucioles.org / +33 (0)6 70 88 57 61

Walden [un lieu]

Walden [gonesse], planche n°3, La Fauconnière, Ensemble L’instant Donné, commande de la Fondation Royaumont, 2017

WALDEN [un lieu], UN ÉCO(UTE)-SYSTÈME SONOREvisuel_walden_gmem

de Loïc Guénin

pour petit ensemble instrumental et dispositif électroacoustique en quadriphonie.


Dans cette pièce en plusieurs volets, les partitions de Loïc Guénin utilisent comme élément de codage des formes graphiques provenant directement du lieu ciblé.
Passant plusieurs jours dans chacun des lieux concernés, le compositeur collecte, croque, photographie et enregistre les architectures formelles, sociales et sonores des lieux avant d’écrire ses ‘tableaux graphiques’.

Après un long travail avec le compositeur pour en saisir le sens profond, les interprètes jouent ces partitions graphiques dans le lieu même de leur création. Il s’opère ainsi un aller/retour permanent et instantané entre architecture, son, écriture et création.

« Ce projet provient d’une réflexion sur le monde qui nous entoure et particulièrement sur la forte présence des sons fonctionnels qui uniformisent peu à peu notre environnement et transforment notre écoute. Il s’agit ici de porter attention à un lieu, à son histoire, son architecture, ses hôtes, ses sons endémiques. Pour écrire les planches graphiques de chacun des lieux qui me passent commande, j’y séjourne plusieurs jours et nuits en résidence d’écriture. Je cherche à adopter la posture de H.D. Thoreau, dans sa cabane au bord du lac Walden…écouter, arpenter les lieux, marcher, dessiner, enregistrer, penser et écrire.

En travaillant ainsi et en confiant aux interprètes mes partitions graphiques, je cherche à repositionner les rôles prédéfinis par une histoire sociale de la musique. Le compositeur, le chef d’orchestre, les musiciens, les auditeurs… Ici, chacun à son rôle à jouer, sa liberté d’interprétation, de lecture et d’écoute en respectant le double principe cher à John Cage de l’interpénétration et de la non-obstruction.

Je suis persuadé que l’écoute est la clé du rapport social, du positionnement au monde qui nous entoure. Au moment où l’on entend parler de plus en plus de la notion de ‘pleine conscience’, je prône pour ma part la ‘pleine écoute’. »

L.Guénin


DÉJÀ CRÉÉS :
  • walden [marseille] @ festival les musiques GMEM-CNCM, Marseille, le 8 mai 2015, ensemble C Barré, dir. Sébastien Boin ;
  • walden [la brière] @ chateau de ranrouët, Herbignac, centre Athénor, le 24 juin 2015, ensemble Ars Nova, dir. Philippe Nahon ;
  • walden [noirlac] @ abbaye de Noirlac CCR, Bruère Allichamps, le 19 septembre 2015, ensemble Ars Nova, dir. Philippe Nahon ;
  • walden [la vergne] @ maison du comédien CCR ‘maria casarès’, Alloue. Création le 13 novembre 2015, ensemble Ars Nova, dir. Philippe Nahon ;
  • walden [jardins de royaumont] @ abbaye de Royaumont CCR, Asnière sur Oise. Création le 16 octobre 2016, ensemble Ars Nova, dir. Philippe Nahon ;
  • walden [autour du ventoux] @ la courroie (84) & la gare de coustellet (84). Création les 4 et 5 novembre 2016, Ars Nova Ensemble ;
  • walden [gonesse] @ villes de Gonesse, val d’Oise. Création en juin 2017, ensemble L’Instant Donné ;
  • walden [metz] @Cité Musicale de Metz, Ensemble L’Instant Donné, 2019 ;
  • walden [montreuil] @Nouveau Théâtre de Montreuil, Création le 28 juin 2020, Ensemble l’Instant Donné.

Ce projet a reçu/reçoit le soutien, l’appui et l’accompagnement précieux de :


 @fondation Royaumont, Festival de Royaumont, 28 aout 2016 avec Ars Nova Ensemble Instrumental

Photos ©Vincent Beaume

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

Walden [jardins de royaumont], création mondiale, le 28 août 2016 à l’Abbaye de Royaumont. Une création du compositeur Loïc Guénin. Avec l’ensemble instrumental Ars Nova, sous la direction de Philippe Nahon. Géraldine Keller, voix ; Pierre-Simon Chevry, flûte ; Aïda Aragoneses Aguado, harpe ; Alain Tresallet, alto ; Loïc Guénin, bande sonore temps réel, composition.

CONTACTS

Anne-Flavie GERMAIN / production@pharealucioles.org / +33 (0)6 70 88 57 61

CABANE[s]

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

Dans la continuité du projet WALDEN (pièce graphique pour petit ensemble et bande sonore), le projet CABANE[s] rend hommage à H.D Thoreau et se construit en plusieurs étapes :

  • Une cabane en bois, cube parfait de 2,8m x 2,8m est installée autour du lieu ciblé ; Posée sur sa tranche, cet objet  peint en rouge Falun devient une sculpture que l’on peut habiter un temps. Elle comporte des ouvertures en bandeau qui font naître des points de vue particulier sur l’environnement proche. Elle reste en place sur une longue durée (de quelques mois à une saison entière) ;
  • Le public est invité à y entré seul (un cartel explique le fonctionnement de la pièce). A l’intérieur, se trouvent seulement une table, une chaise et un cahier à spirale. Les gens sont invités à entrer, se poser un instant, écouter, regarder, respirer un moment à l’intérieur, puis à laisser un mot, une sensation, une émotion, une phrase…
  • Ensuite, ces bribes, ces traces, ces fragments de mots sont déposés par les visiteurs dans une boite à lettre installée contre la porte, à l’intérieur de la cabane ;
  • Une fois la saison terminée, la récolte de ces paroles devient la matière principale d’une composition pour ensemble vocal, ou pour petit ensemble instrumental et vocal (à définir selon commande avec chaque lieu et ensemble) ;
  • La pièce est créée la saison suivante dans le lieu d’accueil.

> CABANE[s] sera installée à partir du 13 juin 2018 (inauguration à 18h) sur le territoire du Festival de Chaillol. La pièce sera créée la saison prochaine, pour le festival 2019.

 


contacts / infos / diffusion


CABANE[s] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont, Aout 2016.

Photos ©Vincent Beaume

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

[Cabane] du compositeur Loïc Guénin dans les jardins de l’Abbaye de Royaumont. Aout 2016.

NOORG

Extrait de l’album Plexus de NOORG, label Patazone 2018
NOORG en concert au Festival Bruisme, Poitiers, 2018.

NOORG, électroacoustique de plein-champs

Loïc Guénin et  Eric Brochard

Le drone et l’organum. Fusion acoustique, électronique, rythmique, harmonique de deux concepts musicologiques qui intéressent particulièrement les deux musiciens de ce duo iconoclaste. Subtil travail sur les matières, les épaisseurs, la couleur changeante d’un son distendu.. Les deux musiciens travaillent avec une approche de plasticiens. Munis de nombreuses pédales d’effets, de laptop, mais aussi de la voix et d’objets sonores acoustiques travaillés comme des générateurs d’ondes, ils proposent un vaste paysage sonore à contempler. Ils sculptent à même la matière.

Ecouter un extrait plus long :

Premier album : Plexus, chez tous les bons disquaires, distribué par l’Autre Distribution.

Production : Le Phare à Lucioles / www.pharealucioles.org / Label Patazone.

MARCHER [dessus le paysage]

Marcher [dessus le paysage], extrait. Loïc Guénin (percussions et électroacoustique) et Serge Teyssot-Gay (Guitare), 2017.
Marcher [dessus le paysage], CNAR Le Citron Jaune, Juillet 2017

Production : Le Phare à Lucioles / Scène Nationale de Gap (théâtre La Passerelle) / CNAR le Citron Jaune

AVEC :

Dans la création artistique contemporaine, la notion de paysage sonore est fréquemment utilisée. Le paysage dansé ou ‘mouvementé’, en revanche, semble moins usité. Le lien avec le paysage, l’architecture formelle des lieux, l’aller/retour permanent qu’opère l’artiste entre l’art et la vie… tout cela confère à ce projet une construction prenant appui sur le réel. Partant de différents paysages (ruraux, urbains, industriels…), le travail d’écriture graphique se construit à partir des traces formelles apposées sur une grille de lecture.

Loïc Guénin : “Mon travail d’écriture graphique pour la musique m’a conduit à entrer en relation avec le paysage, l’architecture et les espaces. Depuis toujours, la danse, le corps, le mouvement m’offrent un espace de relâchement où je perds pied avec une facilité déconcertante. Avec ce projet d’écriture d’une pièce graphique pour musiciens et danseurs, je ne cherche pas à maitriser enfin cette liberté, à la contraindre, mais plutôt à relier la notion d’interprétation de l’écriture d’un paysage par ces deux médiums artistiques complémentaires. Je ne cherche pas précisément à noter le mouvement mais à donner matière. Par ce travail d’écriture, je souhaite questionner la notion d’interprétation de signes, de formes, d’espaces graphités à des artistes superposant leur lecture d’un paysage. J’imagine un désert, une friche industrielle, un horizon ou une lande, un dédale de forme et de matériaux composites qui seront autant de sources graphiques pour l’écriture de chaque mouvement d’une pièce fragmentée. Des corps qui interprètent une partition commune. Deux modes opératoires, deux expressions d’un même mouvement.

Je cherche à écrire une musique dont le matériau provient directement de l’espace dans laquelle on l’écoute, la joue, la danse.. la vit.”

L’écriture de la danse, la choréographie, existe depuis longtemps et permet de noter le mouvement à travers des notions de temps, d’espace, de poids et de force. Sujet traversé par de nombreuses réflexions, essais et écrits, la tentation de noter le mouvement du corps dans l’espace, son déplacement, les gestes accomplis et enchainés relève d’une poésie éternelle. De tous temps, les maîtres de danse et de ballets ont tenté de décrire les pas et les figures de danse, mais le mouvement, expression du corps humain, reste souvent en dehors du champs de la notation. C’est en 1700 que paraît un ouvrage que l’on peut considérer comme le premier grand manuel de notation de la danse : Chorégraphie, ou l’art de décrire la danse, publié à Paris par le maître de danse Raoul-Auger Feuillet, qui reprend les travaux préalables d’un autre maître de danse, Pierre Beauchamp. La feuille de papier représente la salle où l’on danse vue d’en haut et un « chemin » représente le trajet parcouru par chacun des danseurs ; ce chemin est ponctué de petites barres correspondant aux barres de mesure de la musique. De part et d’autre du chemin, des « figures » de pas et de position désignent les actions du danseur ; sur ces figures sont greffés de petits « signes » représentant des actions de base, telles que plier, glisser, tomber, élever, sauter, cabrioler, tourner, pied en l’air, pied pointé…

Au XXème siècle, plusieurs chorégraphes se sont à leur tour penchés sur cette question de l’écriture de la danse. Les notations de Laban et celle de Benesh sont actuellement les plus utilisées au monde, mais chaque compagnie possède ses propres procédés d’écriture chorégraphique, et depuis quelques années, l’utilisation de la vidéo est le support le plus fréquent. Très souvent, la notation est présente en fin de processus, à des fins d’archivage. MARCHER [dessus le paysage] démarre par l’écriture. Il s’agit d’une pièce en plusieurs mouvements pour musiciens et danseurs, composée par Loïc Guénin.

Le processus d’écriture du compositeur conduit à opérer une mutation entre photographie du paysage, traces formelles apposées sur une grille et partition à interpréter.

Le travail avec les interprètes (musiciens et danseurs) intervient une fois les partitions composées, en relation à chacun des paysages choisis pour la création.

MARCHER [dessus le paysage] est une création en deux volets. Le public est ainsi invité à une création in situ, à un moment particulier (lever de soleil, aube, nuit…) construit exclusivement pour le paysage concerné puis un second rendez-vous, en dispositif scénique (plateau, théâtre…) présente le spectacle composé et construit à partir de tous les lieux traversés par le compositeur pour ce nouvel opus. Le travail de photo/lumière de Vincent Beaume entre alors en jeu, mettant en scène les musiciens et les danseurs.

Ainsi, le projet permet-il une écriture tissant des liens entre les différents paysages traversés (Montagne et verticalité, Mer et horizontalité, le proche et le lointain, confusion, immersion, exclusion, inclusion dans son environnement…), cherchant à faire naître une interrogation sur le regard, l’écoute, le ressenti et la place de chacun dans son écosystème.